Comment faut-il réguler la parole en ligne sur les réseaux sociaux, dans le respect des valeurs de la liberté d’expression et de la presse ? Ces droits fondamentaux sont traditionnellement garantis, dans les médias traditionnels, par les lois adoptées par les Etats. La parole en ligne est, quant à elle, régulée principalement par les entreprises privées propriétaires des réseaux sociaux, généralement étrangères, qui adoptent des règles dont la mise en œuvre est souvent arbitraire et non transparente. Dans ce contexte d’autorégulation, on peut se demander quelle est la meilleure manière de protéger efficacement les utilisateurs des réseaux sociaux contre les nouvelles méthodes de surveillance et de manipulation numériques. Mais une nouvelle tendance a vu le jour, sur le modèle de la législation européenne, d’encadrer plus étroitement la manière dont les entreprises privées propriétaires des réseaux sociaux gèrent la parole en ligne, en leur imposant un principe de transparence et un certain nombre d’obligation de due diligence. Cette pression exercée sur les entreprises privées permettra-t-elle de garantir les droits des utilisateurs? Quelle pourrait être leur place, à l’avenir, dans la gouvernance des plateformes de réseaux sociaux?
Animé par les Prof. Florence Guillaume (University of Neuchâtel), Prof. Florence G’Sell (Université de Lorraine) et Prof. Nathalie Pignard-Cheynel (Université de Neuchâtel)
De 10h00 à 12h00 (sauf indication contraire), en présentiel à l’Université de Neuchâtel ou en ligne.
A propos du cycle de conférences droit et technologie
Le LexTech Institute, en partenariat avec la Conférence Universitaire de Suisse Occidentale (CUSO), propose aux doctorant.e.s en droit une formation doctorale comprenant six séances de deux heures sur des thématiques en lien avec le droit et la technologie animées par des Professeurs suisses et étrangers. Le programme des rencontres peut être consulté sur la plateforme du LexTech Institute.