Le terme « deepfake » fait référence à toute manipulation de contenus audiovisuels au moyen d’algorithmes de deep learning organisés sous la forme de réseaux neuronaux. Même si le média synthétique ainsi créé n’est pas intrinsèquement illicite, les deepfakes sont souvent utilisés à des fins criminelles, notamment des vidéos à caractère pornographique modifiées par le biais de l’intelligence artificielle (IA) (deepfakes porn ; deepnudes) ou des vidéos visant à manipuler l’opinion publique (deepfakes news). Les deepfakes peuvent-ils être détectés et éliminés par un algorithme ? Sont-ils répréhensibles d’un point de vue pénal ? Quel est le rôle des plateformes en ligne dans la lutte contre les deepfakes utilisés à des fins criminelles ?
Animé par les Prof. Florence Guillaume (University of Neuchâtel), Prof. Sabine Süsstrunk (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) et Prof. André Kuhn (Université de Neuchâtel)
De 13h00 à 15h00 (sauf indication contraire), en présentiel à l’Université de Neuchâtel ou en ligne.
A propos du cycle de conférences droit et technologie
Le LexTech Institute, en partenariat avec la Conférence Universitaire de Suisse Occidentale (CUSO), propose aux doctorant.e.s en droit une formation doctorale comprenant six séances de deux heures sur des thématiques en lien avec le droit et la technologie animées par des Professeurs suisses et étrangers. Le programme des rencontres peut être consulté sur la plateforme du LexTech Institute.